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Le tapis capteur de pression :
pour enfin se rendre compte.

Tous les cavaliers, un jour ou l’autre, se demandent si leur selle convient vraiment à leur cheval. Lui est-elle confortable ? Est-elle seulement adaptée ? Et surtout : comment en être sûr ?

 

Aujourd’hui, les seuls moyens dont nous disposons sont l’œil et la main.

 

Alors, à l’écurie, nous faisons ce que nous pouvons : nous observons, nous touchons, nous vérifions, nous prenons même quelques mesures. Nous plaçons la selle derrière l’épaule, nous évaluons sa longueur, nous jugeons l’ouverture de l’arcade, nous contrôlons la gouttière, la symétrie des panneaux, la régularité des appuis lorsque nous passons la main dessous…

 

Autant de repères indispensables, capables d’éviter bien des erreurs.

 

Mais si vous voulez un vrai bon fitting, ils restent largement insuffisants.

 

Et il y a une raison simple à cela.

Lorsque le cheval est à l’arrêt, et que personne n’est en selle, nous n’avons accès qu’à un vague aperçu de ce que ça pourrait donner en situation réelle.

Car dès qu’il est monté et se met en mouvement, la morphologie de son dos change, parfois du tout au tout. Il doit à la fois participer à la locomotion et porter un cavalier : s’arrondir pour soutenir, gérer une incurvation, participer à l’engagement tout en maintenant un équilibre…

 

Bref, le dos d’un cheval à l’écurie n’a rien à voir avec celui d’un cheval monté et en mouvement.

 

Et ce n’est pas tout. La selle, elle aussi, se déforme : elle se tasse, se ploie sous le poids et les interactions du cavalier. On aura beau l’examiner sous toutes les coutures au box, on ne pourra pas prédire comment elle réagira quand elle sera réellement mise en contrainte entre un cheval et son cavalier.

 

En clair, le système cheval / selle / cavalier est une interface vivante et complexe dont on ne peut pas prédire la réaction.

 

Aucune palpation, aucune observation, aucun protocole statique ne permet de prédire ce qui se passera en dynamique.

C’est pourtant ce contexte-là qui nous intéresse… mais c’est précisément celui qui nous échappe.

 

C’est là qu’intervient le tapis capteur de pression !

 

Très fin, il ne perturbe pas l’ensemble selle/cheval, et s’invite dans votre séance pour mesurer exactement ce qui nous intéresse : l’ensemble des pressions réellement exercées pendant le travail, et ce, foulée après foulée.

 

Là où notre regard s’arrête, lui enregistre tout.

 

C’est simple : pour la première fois, on n’en reste pas aux hypothèses. On mesure.

Et il révèle clairement ce qui nous intéresse : l’équilibre de la selle, les asymétries, les pics de pression…

 

Quelque part, il traduit en image ce que votre cheval ressent.

 

On visualise immédiatement un bord de panneau trop marqué, un appui prononcé au niveau du garrot, un arrière de selle trop chargé, une matelassure affaissée, un arçon trop serré ou trop large, un amortisseur qui bascule la selle, un cavalier qui charge inconsciemment plus un côté que l’autre…

 

D’un coup, tout ça nous saute aux yeux.

 

Le rendu est d’une lisibilité exceptionnelle. Les résultats sont immédiatement exploitables. Il est évidemment possible de voir en direct ce qu’il se passe, mais il est également possible d’enregistrer de longues séquences et de générer une cartographie des pressions moyennes, point par point. Et il y en a 1024.

 

Cela vous permet d’obtenir une image fiable et précise des pressions exercées sur votre cheval au quotidien.

 

Et là où l’on pensait que “ça devait aller”, une cartographie montre plus souvent qu’on ne l’imagine un point rouge, ou deux, jusque-là passé inaperçus… Du moins pour nous.

Mais à l’inverse, parfois, certaines selles dont on pensait l’adéquation discutable, parce qu’ancienne ou bon marché, se révèlent très correctes une fois mesurées.

 

La technologie n’a pas d’a priori : elle nous montre ce qu’il en est. Point. Et on avance.

 

L’objectif du tapis capteur est d’éclairer nos choix en matière de sellerie. En nous renseignant sur l’état d’une situation, il nous donne les clés pour agir de manière raisonnée et efficace.

 

Enfin, il ne remplace rien ni personne. Il complète le travail de l’œil, de la main et de l’expérience. Il ajoute simplement ce qui manquait : une mesure complète et objective de la réalité. Grâce à lui, on passe d’un “je pense que…” à un “voilà précisément ce qui se passe”. Et cela change tout : la compréhension, la prise de décision, et au final, le confort du cheval.

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